[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]
Il n’y a pas si longtemps, j’ai assisté à la cérémonie de remise des diplômes de l’université pour ma fille. C’était un jour plein d’émotion pour les étudiants qui avaient travaillé d’arrache-pied pour mener à bien leurs études. En les observant, c’était encourageant de considérer le travail acharné et la détermination qu’il fallut à chacun de ces diplômés pour atteindre cet objectif. L’un des meilleurs élèves de la classe prononça le discours en qualité de major de sa promotion. C’était un jeune homme, probablement au début de la trentaine, qui s’était distingué comme un étudiant exceptionnel. Il relata son parcours et prononça un discours vraiment remarquable. Il parla des défis et des obstacles – certains très personnels – qu’il avait surmontés. C’était assez touchant. Il était là avec son épouse et sa fillette, et je ne pouvais m’empêcher d’éprouver de l’admiration pour cet homme et ce qu’il faisait déjà de sa vie.
Vers la fin de son discours, il parla des femmes de sa vie – de sa mère, de sa fillette, de son épouse – et de l’importance qu’elles revêtaient à ses yeux. Mais son discours s’engagea ensuite vers une voie qui me laissa assez perplexe. Il s’adressa aux hommes de l’auditoire en déclarant que « la meilleure chose que nous puissions faire pour les femmes de notre vie, c’était de nous “écarter de leur chemin” ».
Quelle déclaration incongrue ! De toutes les recommandations que nous pourrions dire à une génération de jeunes hommes, est-ce la meilleure exhortation que nous puissions faire ? À ce moment-là, il y avait des milliers d’hommes dans le public et je pensais à eux et me demandais si cela allait les inspirer à échafauder de grands rêves, à être des bâtisseurs de la société et à s’efforcer de servir et de donner d’eux-mêmes à leurs familles si le meilleur que nous attendions d’eux, c’est qu’ils se contentent de « s’écarter du chemin ».
Je suis parti en secouant la tête. Non pas que je sois contre le fait que les hommes apprennent à honorer, à respecter et à admirer les femmes de leur vie. Non, bien au contraire. Je me suis plutôt dit que c’était dommage de manquer l’occasion de montrer aux hommes et aux femmes qu’ils peuvent s’entraider. Voyez-vous, la vie est tissée de relations dont la plus importante est le mariage. Cela nécessite un travail d’équipe et de sacrifices de part et d’autre.
Alors, quel est le meilleur qu’un homme puisse faire ? Comment peut-il réussir dans le mariage et dans la vie ? La réponse ne provient pas de l’agenda de notre monde moderne qui croit que la masculinité est toxique. La réponse réside plutôt dans la compréhension du but réel de l’humanité qui est révélé dans la Bible.
L’agenda moderne, laïque et progressiste, ne donne pas à nos jeunes hommes et garçons la véritable perspective dont ils ont besoin. Ce dont ils ont besoin, c’est de se développer en devenant des maris et des pères solides et responsables.
Donc, quelle est la meilleure chose qu’un homme puisse faire lorsqu’il s’agit de naviguer dans les méandres des relations maritales et familiales ?
L’idéal le plus élevé que nous puissions attendre d’un homme est-il de « s’écarter du chemin » des femmes ? Ou les hommes et les femmes ont-ils été conçus pour travailler ensemble afin de réussir ? Si vous suivez cette émission depuis un certain temps, vous savez que nous considérons la Bible comme la source de sagesse de la vie. Elle est inspirée par Dieu. Elle nous prodigue des conseils sur la façon de faire fonctionner nos relations.
Dieu créa les hommes pour qu’ils soient des hommes. Il créa les femmes pour être des femmes. Il nous a placés dans des mariages et des familles. Il n’est pas surprenant qu’Il ait des instructions pour les hommes sur ce que nous devons faire pour le bon fonctionnement de nos relations. Alors, quel est le meilleur qu’un homme puisse faire pour réaliser le potentiel que Dieu lui a confié ? Nous allons identifier trois aspects dans l’émission d’aujourd’hui.
N°1 : Aimer et honorer son épouse
Assurément, c’est simple, pourriez-vous dire. Tout le monde fait ça. Si vous êtes marié, vous aimez votre femme – sinon, pourquoi seriez-vous marié ? Mais arrêtez-vous et réfléchissez un instant. Peut-être ne comprenons-nous pas complètement ce que signifie « aimer et honorer son épouse », puisqu’un si grand nombre de mariages se termine par un divorce.
Voyez les statistiques. Aux États-Unis, si vous vous êtes marié dans les années 1950, 25 ans plus tard, vous aviez environ 25% de risques d’être divorcé. Si vous vous êtes marié dans les années 1970, 25 ans plus tard, vous aviez presque 50% de risques d’être divorcé. C’est une tragédie américaine (“Marriages and Divorces”, OurWorldInData.org, 2020).
Mais il n’y a pas qu’aux États-Unis qu’autant de mariages échouent. En Angleterre et au Pays de Galles, on observe une tendance similaire. En Angleterre et au Pays de Galles, si vous prenez tous les mariages contractés en l’an 2000, 17 ans plus tard, près de 35% d’entre eux ont échoué. Il ne s’agit pas seulement d’un problème américain, ni d’un problème propre aux îles Britanniques.
Un article de Psychology Today, rédigé en 2019, rapporte : « Globalement, au cours de presque quatre décennies entre 1970 et 2008, le taux de divorce a plus que doublé » (“Divorce Rates Around the World : A Love Story”, PsychologyToday.com, 3 février 2019).
L’article était intitulé : « Les taux du divorce autour du monde : Une histoire d’amour ». Je n’appellerais pas ça une histoire d’amour, mais plutôt un échec douloureux et déchirant. Alors, qu’est-ce qui ne va pas avec le mariage aujourd’hui ? Peut-être ne savons-nous pas ce que signifie vraiment « aimer son épouse ». Bien sûr, il ne faut pas rejeter toute la responsabilité des divorces sur les hommes. Les hommes et les femmes ont leur part de responsabilité. Mais dans le contexte de notre sujet d’aujourd’hui, ne devrions-nous pas nous intéresser à la contribution masculine au sein du mariage afin que les hommes puissent aimer véritablement leurs épouses ?
Beaucoup oublient le fait que la Bible prodigue des conseils pratiques et directs aux hommes en matière d’amour et de mariage. Ainsi, remarquez ce que l’apôtre Paul déclara : « C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin » (Éphésiens 5 :28-29).
Alors, pensez-y, messieurs. Prenez-vous soin de vous-même ? Vous occupez-vous de votre santé, de votre bien-être et de vos besoins ? Bien sûr, vous le faites. Nous le faisons tous. Paul affirma que si vous êtes marié, vous devriez prendre soin de votre épouse comme vous prenez soin de vous-même. Dialoguez avec elle. Soyez conscient de ses besoins. Soyez patient et attentionné, même lorsqu’elle est démoralisée ou contrariée. C’est ça, l’amour. Ce n’est pas seulement un sentiment passager ou une notion romantique. C’est un engagement à prendre soin d’un être humain comme vous le feriez pour vous-même, dans les bons comme dans les mauvais moments.
À présent, réfléchissez-y. Les hommes et les femmes seraient-ils plus heureux si le véritable amour était mis en valeur dans notre culture ? Je pense que la réponse est évidente. L’apôtre Pierre fit écho à la même instruction aux hommes : « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec votre femme, comme avec un sexe plus faible ; honorez-la, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières » (1 Pierre 3 :7).
La Bible commande aux hommes d’honorer les femmes, et non de les rabaisser, ni de les insulter ou de les maltraiter, mais de les honorer.
Certains reprocheront à Paul de dire que les femmes sont les plus faibles. Mais ce n’est vraiment pas difficile à comprendre. En fait, dans un article traitant des athlètes transgenres chez les femmes (« What Science Tells Us About Transgender Women Athletes »), les auteurs l’expriment succinctement : « Les hommes sont, en moyenne, plus grands, plus rapides, plus forts et ont une plus grande endurance que les femmes » (Citation extraite de “Experts Cite Data and Research For Why Transgender Participation Should Be Outlawed in Female Sports,” Swimming World Magazine, 12 mai 2022).
Il y a des exceptions, bien sûr. Mais dans l’ensemble, c’est vrai. Pourquoi donc Dieu créa-t-Il les hommes pour qu’ils soient plus grands et plus forts ? Pour dominer les femmes ? Pour les écraser physiquement ou émotionnellement ? Non. Au contraire, l’intention divine était que l’homme apprenne à donner avec amour à la femme avec laquelle il s’est engagé, à la nourrir et à la protéger.
Il fut un temps, dans l’histoire de la Marine, où la règle non écrite était que si un navire sombrait, les femmes et les enfants seraient les premiers à monter dans les canots de sauvetage. Ce code de conduite fut popularisé en 1852 lors du naufrage avec l’évacuation du navire HMS Birkenhead de la Royal Navy. On l’appela par la suite « la règle du Birkenhead » parce que le capitaine du navire insista pour que les hommes sacrifient leur vie pour protéger les femmes et les enfants qui se trouvaient à bord du navire. La même norme fut appliquée lors du naufrage du Titanic. De nombreux hommes cédèrent leur place sur les canots de sauvetage à leur épouse et à leurs enfants. Ils périrent eux-mêmes dans les eaux glacées de l’Atlantique Nord. Mais il faut se demander si nous sommes arrivés à un point de notre Histoire où les hommes aujourd’hui ne se sentiraient pas responsables de protéger les femmes dans une telle situation d’urgence ? Est-ce là ce que nous sommes devenus ?
Les hommes ont été conçus pour défendre, chérir et protéger leur épouse jusqu’à leur dernier souffle.
Il y a environ trois mille ans, vivait un roi fort sage. Sa réputation se répandit bien au-delà des frontières. Nous avons conservé nombre de ses enseignements dans la Bible. Il s’appelait Salomon. Et de lui nous vient notre deuxième défi aux hommes.
N°2 : Craindre Dieu et observer Ses commandements
Qu’est-ce que cela a à voir avec la relation d’un homme à l’égard de son épouse ? Laissez-moi vous expliquer. Cette phrase est en fait extraite de la Bible. Lisons-la ensemble. Elle se trouve dans Ecclésiaste 12 :15 : « Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. »
Quand Salomon résuma le but de la vie, le sens de la vie, pourquoi nous sommes ici-bas, ce qu’il dit, ici, c’est de craindre Dieu et d’observer Ses commandements. C’est la raison d’être de l’homme. Maintenant, nous comprenons « l’homme » ici en tant que « les êtres humains » ou « l’humanité ». Mais prenons du recul et appliquons ce verset à la moitié de l’humanité que l’on appelle les hommes. Et si chaque homme ici-bas faisait cela aujourd’hui ? Comment cela changerait-il le monde ? Comment cela changerait-il le monde pour les femmes ?
Eh bien, tout d’abord, si tous les hommes craignaient Dieu, il n’y aurait pas de crime commis par des hommes. Il n’y aurait pas de violence domestique contre les femmes. Il n’y aurait aucune crainte pour les femmes marchant de nuit dans une ruelle sombre et isolée.
À présent, que signifie « craindre Dieu » ? Dieu ne veut pas que nous soyons effrayés ou terrifiés par Lui. Cela signifie simplement qu’Il veut notre attention, notre concentration et notre obéissance. Il veut que nous Le respections profondément et que nous Le tenions en haute estime. Pourquoi cela ? Eh bien parce qu’Il est au ciel et que nous sommes sur Terre. Il nous a créés. Il contrôle tout ce qui nous entoure. Il nous connaît mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Il sait ce que nous devons faire pour être vraiment heureux à long terme.
Qu’en est-il des commandements ? Il s’agit tout simplement des Dix Commandements, tels qu’ils figurent dans le livre de l’Exode, dans l’Ancien Testament. Vous savez, les Dix Commandements ont souvent mauvaise réputation aujourd’hui. Ils sont considérés comme des dictats durs ou exigeants d’un Dieu sans amour et sans compassion. Mais les avez-vous déjà examinés pour voir ce qu’ils disent ? Beaucoup d’entre eux nous enseignent, en fait, comment aimer notre prochain. Examinons le commandement contre l’adultère qui se trouve dans Exode 20 :14 : « Tu ne commettras point d’adultère. »
Mais qu’est-ce que l’adultère ? C’est un mot désuet qui signifie avoir des relations sexuelles avec une femme qui n’est pas votre épouse. N’est-ce pas un peu démodé (dirait-on) ? Pourtant, imaginez tous les mariages brisés à cause de l’infidélité. Certes, l’infidélité peut être le résultat des agissements du mari ou de l’épouse. Mais concentrons-nous sur les hommes pour l’instant. Et si les hommes, dès leur plus jeune âge, apprenaient à être fidèles à leur épouse, jusqu’à la mort ? La sexualité est un don précieux qui a sa place exclusivement dans une relation entre des personnes mariées et engagées pour la vie.
Voyons-nous comment le respect de ce commandement et de bien d’autres parmi les Dix Commandements rendrait le monde plus sûr et plus sécurisant pour les femmes ? Les femmes n’ont pas besoin que les hommes s’écartent de leur chemin. Les femmes ont besoin que les hommes craignent Dieu et respectent Ses commandements. Cela constituerait un changement radical et monumental pour le meilleur.
Mais nous pouvons aller un peu plus loin. Parce que Jésus expliqua qu’il y a l’adultère physique, mais il y a aussi l’adultère par la pensée : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).
La pornographie est une malédiction dans nos nations occidentales. Ce n’est pas seulement une malédiction pour les hommes – les femmes y sont accros aussi. En fait, selon une étude de recherche de 2016 rédigée par des chercheurs de l’Université d’Oklahoma, « les hommes qui ont commencé à visionner de la pornographie au milieu d’une période de 2 ans ont doublé leurs risques de divorcer. Pour les femmes, ce chiffre a triplé » (“Divorce rates double when people start watching porn”, Science.org, 26 août 2016).
Lors d’une réunion de 2002 de l’Académie américaine des avocats traitant des questions matrimoniales, ces même avocats réunis ont été interrogés sur les effets de la pornographie sur le divorce. Quels furent les résultats de l’enquête ? « “Un intérêt obsessionnel pour la pornographie sur Internet” était un facteur important dans 56% de leurs cas de divorce l’année précédente » (“Opinion : ‘National Review: Getting Serious On Pornography,’” NPR.org, 31 mars 2010).
Alors, arrêtons-nous et réfléchissons-y. Et si les hommes apprenaient, dès leur plus jeune âge, qu’il est non seulement mal de commettre la fornication ou l’adultère, mais qu’il est également mal de nourrir des pensées lubriques envers une femme ? Et si notre culture soutenait les efforts des parents pour protéger leurs enfants des images inappropriées dans les médias, dans les films et sur Internet ? Le monde serait alors bien différent.
Si vous êtes un homme et que vous regardez cette émission, pensez à votre vie. Pensez à vos relations. Si vous avez une addiction à la pornographie, recherchez de l’aide. Dépassez-la. Surmontez-la. La pornographie est un péché. Le péché détruit la confiance. Le péché déchire les mariages. Oui, Dieu peut pardonner et Il pardonne, si nous nous repentons. Mais d’abord, nous devons admettre que nous avons péché et avoir un profond désir de le surmonter avec l’aide divine.
En tant qu’hommes, aspirons à faire plus que simplement nous « écarter du chemin » des femmes de notre vie. Que diriez-vous de consacrer votre vie à Dieu ? Que diriez-vous de vous engager à respecter Ses lois, dans le but de voir nos épouses et nos familles bénies. Nos relations se renforceront. Leur confiance en nous se renforcera. Nous serons plus heureux et elles aussi seront plus heureuses.
Il y a quelques années, une célèbre société de produits cosmétiques pour hommes déclencha un tollé à cause d’une publicité qu’elle avait diffusée. Cette publicité suggérait de manière non subtile que nous devrions accepter l’opinion des médias selon laquelle les hommes en général sont des brutes toxiques qui doivent s’améliorer. Le slogan de la publicité était de « devenir un homme meilleur ».
Or, nous avons déjà vu que Dieu veut que les hommes prennent soin des femmes, les chérissent et les protègent. Donc, oui, les hommes ne doivent pas être des brutes. Mais la publicité ne raconte pas toute l’histoire. Elle ne termine pas le récit de ce que les hommes devraient atteindre.
Comment un homme peut-il « devenir un homme meilleur » ? Penchons-nous-y.
N°3 : Devenir semblable à Jésus-Christ
Il y a près de deux mille ans, un homme chemina sur Terre et s’appelait Jésus-Christ. Un grand nombre, dans notre culture non-croyante et humaniste d’aujourd’hui, ne veut pas entendre parler de Lui, mais c’était l’Homme ultime. Il constituait la norme. En fait, Il était Dieu dans la chair. Il était au trône du Père depuis l’éternité, et Il s’est dépouillé de Sa gloire.
En se référant à Jésus-Christ, Paul écrivit :
« Lui qui était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition d’un serviteur en se rendant semblable aux hommes : se trouvant ainsi reconnu à son aspect, comme un simple homme, il s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix » (Philippiens 2 :6-8, Semeur).
Il était au trône de Dieu, avec le Père. Il renonça à cela pour nous, en devenant chair et sang. Pour cheminer avec nous, Il S’humilia.
Mais Il n’était pas un faible. On croit souvent à tort que Jésus-Christ est une sorte de personnage efféminé, doux et faible. C’est peut-être parce que de nombreuses images le dépeignent de cette façon. Mais réfléchissez-y. C’était un charpentier. C’était un bâtisseur. À l’époque, il n’y avait pas d’outils électriques. Ses mains étaient fortes et faites pour travailler.
Encore une fois, cela ne signifie pas qu’Il était faible parce qu’Il se souciait des intérêts des autres. En fait, voici un exemple du type d’homme qu’Il était et qui se trouve consigné dans Matthieu 21 :12 : « Jésus entra dans le temple de Dieu. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons. »
Jésus-Christ n’était pas une brute. Mais Il n’avait pas non plus peur de prendre des mesures énergiques lorsque cela était nécessaire. Le temple était la maison de Dieu. Lorsqu’Il trouva des escrocs qui profitaient des gens et les trompaient, Il y mit fin en les jetant dehors. Remarquez ce que Paul écrivit à l’Église d’Éphèse : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4 :13).
Si vous êtes un homme qui se soucie de sa famille et de son épouse, engagez-vous à devenir comme le Christ. Si vous voulez faire une différence dans votre monde et construire quelque chose de précieux, devenez comme le Christ. Si vous voulez donner un exemple fort et solide à suivre aux yeux des autres, devenez comme le Christ. Il est la norme. Il est la mesure. Il impulsa le ton. C’est de ce modèle dont le monde a besoin. Ce dont les femmes ont besoin, ce sont des hommes semblables au Christ.
Je pense que l’un des passages les plus touchants et les plus puissants de la Bible se situe à la fin de la vie du Christ, lorsqu’Il fut sur la croix, et qu’Il s’adressa à Jean, le disciple dont Il était le plus proche.
« Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui » (Jean 19 :25-27).
Jésus aime le monde entier. Chaque être humain. C’est pourquoi Il donna Sa vie. C’est pourquoi Il permit aux hommes de Le crucifier. Pour que vous et moi ayons un moyen de nous extraire du péché. Mais alors même qu’Il était sur la croix, dans Ses derniers instants, Il n’oublia pas la femme qui L’avait porté en son sein et élevé. Il s’assura que l’on prendrait soin de Sa mère, juste avant de mourir. Le dernier acte d’un homme dynamique, puissant et bienveillant.
Si vous êtes un homme, pensez à votre vie. Pensez à la façon dont vous traitez les autres. Pensez à la façon dont vous interagissez avec les femmes, en particulier avec votre épouse. Êtes-vous à la hauteur de la norme établie par Jésus-Christ ? Si vous avez de jeunes garçons, il est de votre responsabilité de leur apprendre à être de vrais hommes. Pas seulement le reflet machiste d’un héros de cinéma, mais un vrai homme. Comme Jésus-Christ. Enseignez vos garçons à honorer et à respecter les femmes et non pas à « s’écarter de leur chemin ».
Si vous êtes une femme ? Qu’en est-il des hommes dans votre vie ? Si vous avez un mari, respectez-le. Appréciez-le. Appréciez ce qu’il fait pour vous. Dites-lui que vous êtes reconnaissante de la façon dont il se sacrifie pour vous. Élevez vos garçons pour qu’ils deviennent eux-mêmes des hommes courageux et fidèles qui respectent les femmes et valorisent leur propre masculinité. Nous vivons une époque difficile. Mais Dieu cherche des hommes – et des femmes – capables de relever le défi.
Dans 2 Chroniques 16 :9, nous lisons : « Car l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui ». Hommes, il ne suffit pas de s’écarter du chemin de la gent féminine. Pour le bien des femmes de notre vie, nous devons devenir ce que Dieu veut que nous soyons.
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