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En ce début de 21ème siècle, l’Église a-t-elle encore un but ? Pouvez-vous y participer ?
Le « christianisme » traditionnel traverse une crise d’identité ! De nombreux individus, prétendument chrétiens, ne savent pas trop à quoi sert leur Église, et quel est son rôle dans leur vie. Certains se battent pour conserver les traditions confortables du passé. D’autres sont en quête d’une expérience « authentique ». Certains recherchent des guérisons et du bien-être. Mais, quel est le but de l’Église ?
Beaucoup de gens, déçus par les « religions organisées », cherchent des réponses un peu partout. Pour eux, la religion est largement dépassée, parce que leur Église n’a pas d’identité ou de rôle définis. Les chercheurs James Patterson et Peter Kim sont parvenus à la conclusion que les Américains « ne se tournent ni vers Dieu, ni vers leur confession, pour les aider à prendre des décisions au sujet de leurs problèmes personnels, ou moraux d’actualité » (The Day America Told The Truth, page 199. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article).
Pourquoi les Églises sont-elles dans cet état de confusion ? Quel est le but fondamental de l’Église ? Que devrait accomplir votre Église, aujourd’hui ?
Lorsque Jésus était sur la terre, Il ne laissa aucune place au doute quant à ce que Son Église devait accomplir, et qu’elle voudrait accomplir. Il la fonda et dit qu’elle existerait toujours (Matthieu 16 :18). Quel est donc le rôle de cette Église ?
Jésus Lui-même fournit la réponse. Notez ce qu’Il fit lorsqu’Il commença Son ministère : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15). Jésus annonçait la bonne nouvelle de Son royaume, et prêchait la repentance, la foi en l’Évangile, et la conversion.
Votre Église fait-elle ce que le Christ a fait ? Elle le devrait ! Vous incite-t-elle à vous impliquer dans l’œuvre de prédication de l’Évangile du Royaume de Dieu ? Avez-vous fait l’expérience de la véritable repentance et de la conversion ? Dans la négative, pourquoi ?
En prêchant l’Évangile (la bonne nouvelle) du Royaume de Dieu, le Christ annonçait d’avance Son propre règne, qui sera littéralement établi sur la terre. Le règne des saints, sous l’autorité du Messie, avait été compris et annoncé par le prophète Daniel (Daniel 2 :44 ; 7 :18). Non seulement, les auditeurs de Jésus acceptaient cela comme un fait, mais encore, la plupart de Ses disciples étaient si enthousiastes qu’ils pensaient que ce Royaume serait établi de leur vivant (Actes 1 :6 ; Luc 19 :11). Cependant, de nos jours, cette vérité prophétisée du règne millénaire du Christ est ignorée par la majorité de ceux qui se disent chrétiens.
Les premiers chrétiens étaient fort motivés par l’espoir du retour du Christ, et ils en étaient très enthousiastes. Mais ils s’égarèrent petit à petit du sentier, comme l’explique l’historien Edward Gibbon : « Dans l’Église primitive […] il était universellement admis que la fin du monde et le royaume des cieux étaient à portée de main […] La doctrine du règne du Christ sur la terre fut d’abord considérée comme une allégorie pleine de signification ; elle fut par la suite traitée progressivement comme une opinion douteuse et inutile. Finalement, elle fut rejetée comme une invention absurde, imaginée par des hérétiques et des fanatiques » (Christianity and the Decline of Rome par Edward Gibbon, éditions Sloan, pages 105-106).
Alors que la croyance au règne millénaire du Christ se perdait au fil des siècles, certains en détournèrent l’idée pour l’appliquer à l’Église qui, censément, devait s’employer à transformer le monde. Cela conduisit à porter l’accent sur diverses formes d’activisme social, dans l’espoir de créer un monde meilleur.
Nous avons été témoins de cette tendance à notre époque. Après le concile de Vatican II, les théologiens catholiques des années 60 développèrent ce qu’on a appelé la libération de la théologie, qui mettait l’accent sur la transformation sociale plutôt que sur la conversion individuelle. L’auteur Robin Keeley note que dans la libération de la théologie, « le service à l’égard du pauvre consiste à comprendre sa malchance, à défendre ses droits et à l’encadrer dans l’activisme social » (The Quiet Revolution, page 226).
Le Christ a guéri des malades, a ressuscité des morts et a secouru des opprimés, comme nous pouvons le lire dans les Évangiles. Il a enseigné à Ses disciples à faire de même (Luc 10 :9). Mais notez que Sa mission ne se limitait pas à guérir ; elle consistait à annoncer le Royaume de Dieu (versets 10-11).
Lorsque Jésus fit la lecture du livre d’Ésaïe dans la synagogue, Il s’arrêta au milieu du passage. Il montrait, par là, que l’accomplissement ultime de la prophétie d’Ésaïe aurait lieu au cours du Millénium, lorsque le Royaume de Dieu sera établi sur notre planète. Dans sa prophétie, Ésaïe annonçait que le Messie proclamerait « un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés […] Ils rebâtiront sur d’anciennes ruines, ils relèveront d’antiques décombres, ils renouvelleront des villes ravagées, dévastées depuis longtemps » (Ésaïe 61 :2, 4). Ésaïe parlait du retour du Christ et du processus de reconstruction, qui aura lieu après l’établissement de Son Royaume sur la terre !
Cette époque n’est pas encore arrivée ! Le règne millénaire de Jésus-Christ inaugurera une ère de prospérité sans précédent, qui apportera le bien-être, et l’aide nécessaires à tous ceux qui auront été opprimés et laissés pour compte. Ésaïe prédit une ère fantastique de justice et d’équité, et se référant au Messie, il écrit : « Mais il jugera les pauvres avec équité, et il prononcera avec droiture un jugement sur les malheureux de la terre » (Ésaïe 11 :4).
Le Christ a prescrit à Ses disciples d’aller de par le monde pour prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu (Marc 16 :15). Il savait que la majorité des gens ne réagirait pas, et qu’elle n’entendrait le message qu’en tant que témoignage des événements à venir. Mais Il appela également Ses disciples à baptiser ceux qui souhaiteraient se repentir, et qui prendraient garde à Son message (Matthieu 28 :19-20).
Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens, lorsqu’ils lisent la description de ce que sera le Millénium, en tirent la conclusion qu’il leur appartient de devenir, non seulement des individus socialement actifs, mais encore politiquement actifs afin de faire progresser un idéal social et moral, auquel ils croient, et qui serait une transposition en ce monde des conditions qui régneront au cours du Millénium. Toutefois, Jésus-Christ désire-t-Il que Son peuple tente de « stabiliser » ce monde ? N’a-t-Il pas plutôt dit qu’il fallait s’attacher, en priorité, à proclamer et à préparer les gens pour le Monde à venir, en propageant la bonne nouvelle de Son Royaume (Matthieu 24 :14) ? Jésus a déclaré que Son royaume n’était pas de ce monde (Jean 18 :36), et l’apôtre Paul se décrit comme un « ambassadeur pour Christ » du Royaume à venir (2 Corinthiens 5 :20). En conséquence, la véritable Église de Dieu n’a pas à se mêler de politique à notre époque, en ce monde mauvais, par contre, elle doit proclamer activement l’ère nouvelle, qui se profile à l’horizon !
Bien entendu, il y aura toujours des gens qui tenteront d’influencer des rois et des nations au nom de leur religion. Les prophéties bibliques révèlent même qu’une importante fausse Église s’associera à une entité politique tournée contre Dieu, pour conduire l’humanité au seuil de l’annihilation ! « Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à la débauche » (Apocalypse 17 :1-2). Cette « prostituée » – ou cette fausse Église – fera partie d’un système qui combattra « l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17 :14, version Ostervald). Ce conflit aura lieu au cours d’une terrible époque de guerre, que la Bible appelle le « Jour du Seigneur ». À ce moment-là, toute vie sera sur le point d’être effacée de la surface terrestre. Cependant, Jésus-Christ reviendra avant que l’humanité entière ne soit détruite (Matthieu 24 :21-22).
Il ne fait aucun doute que le Christ nous demande d’aimer notre prochain (Matthieu 19 :19), et de faire du bien chaque fois que nous le pouvons, et chaque fois que l’occasion se présente (Galates 6 :10). Mais la mission de l’Église consiste à faire l’œuvre de Dieu, et non pas à transformer ce monde à l’heure actuelle. L’Église que Jésus-Christ fonda doit imiter Son exemple, en proclamant le véritable Évangile au monde. Elle ne doit pas se laisser entraîner par un faux évangile d’activisme social et politique, car elle doit s’attacher à sa mission qui consiste à proclamer la bonne nouvelle de l’arrivée du Royaume de Dieu sur la terre !
Une raison supplémentaire explique pourquoi la plupart des Églises, aujourd’hui, ne comprennent pas la venue du Royaume du Christ. Elles ont abandonné les jours saints bibliques, que Jésus-Christ et Ses apôtres ont observés. Ces jours illustrent le plan divin pour l’humanité – y compris l’événement du retour du Christ, pour établir et gouverner Son Royaume. Seule, l’Église qui observe et comprend ces jours saints peut réellement comprendre toute la signification du retour du Christ. Son Église observe la fête des Trompettes, qui préfigure Son retour triomphant à la dernière trompette (1 Thessaloniciens 4 :16). Même aux temps de la fin, l’Église de Dieu continuera à observer les « sabbats annuels », ainsi que le sabbat du septième jour qui, préfigure le sabbat millénaire du plan divin de 7000 ans (Hébreux 4 :8-10). Actuellement, la majorité de ceux qui se prétendent chrétiens pense que ces sabbats furent « abolis » – alors que ni le Christ, ni Ses apôtres ne les ont jamais supprimés. En fait, les Écritures montrent qu’après le retour du Christ, toute la terre commencera à observer la fête des Tabernacles (Zacharie 14 :16).
Le Christ n’a pas seulement prêché l’arrivée du Royaume de Dieu, mais Il a également exhorté Ses auditeurs à « se repentir et à croire à l’Évangile » (Marc 1 :14-15). Son message de repentance avait été préfiguré par Jean Baptiste (Matthieu 3 :2). Le sermon de l’apôtre Pierre, au cours du jour de la Pentecôte, était également fondé sur l’importance du repentir (Actes 2 :38).
Même sur ces points, beaucoup d’Églises continuent à être dans la confusion en ce qui concerne le péché, la repentance et la foi. L’écrivain Mike Regele explique que, dans les années 80, le christianisme en Amérique passa par une phase significative d’abandon de la moralité et de la connaissance du péché, et se tourna vers un faux évangile de « développement personnel. [Dans les années 1980], le réveil religieux était passé, et l’ère de la thérapie de la gestion de son for intérieur s’était installée. Les sermons relatifs à la perversion morale et spirituelle étaient mal perçus. À l’époque de la gestion de son for intérieur, les gens cherchaient à s’apprécier eux-mêmes » (Death of the Church, page 39).
Ce faux message du « se sentir bien » n’est pas de Jésus-Christ ! Il n’est pas venu lui apporter des mots « bien lisses », lorsqu’Il vint sur terre (Ésaïe 30 :10). Il vint apporter un message puissant, qui accusait Ses auditeurs d’avoir péché et les motivait à changer de voie !
Lisez attentivement ce que le Christ a déclaré dans Matthieu 5, souvent désigné du nom de « Sermon sur la Montagne ». Parfois, les gens interprètent mal les paroles du Christ, en les faisant passer pour l’expression de sentiments, qui minimisent ou annulent le besoin de se repentir et d’obéir à la loi divine, alors que la vérité est tout le contraire. Le Christ a déclaré qu’il n’était pas venu pour abolir la loi, mais pour l’accomplir (verset 17). Il déclara qu’il ne disparaîtra pas un seul iota de la loi (verset 18). Il condamna ceux qui tenteraient de supprimer l’un des plus petits commandements (verset 19). Il avertit Ses disciples au sujet de leur justice, qui devait surpasser celle des pharisiens, à l’exclusion de leur hypocrisie (verset 20). Il enseigna que, non seulement le meurtre était toujours un péché, mais que des pensées meurtrières méritaient également la peine de mort (verset 22). De même pour l’adultère, le commettre en pensée mérite également la peine de mort (verset 28).
Ne comprenez pas mal les paroles du Christ. Il a payé l’amende pour nos transgressions (1 Pierre 1 :18-19 ; Apocalypse 12 :10-11). Personne ne « mérite » le salut – il s’agit-là d’un don de Dieu (Romains 6 :23). Mais pourquoi Jésus aurait-Il prêché la « repentance » avec une telle insistance, à moins qu’il ne soit obligatoire de se détourner du péché ? Jésus-Christ souhaite-t-Il accorder la vie éternelle à celui qui vit dans la rébellion, contre Sa Personne et contre Ses lois ? Il a déclaré que celui qui veut entrer dans la vie éternelle doit observer les commandements (Matthieu 19 :17). Ces commandements incluent l’observance du sabbat du septième jour et les sept jours saints annuels, que la majorité des prétendus chrétiens rejettent aujourd’hui.
Même des observateurs laïques reconnaissent qu’un message « chrétien », exclusivement consacré à l’épanouissement personnel, vidé de la connaissance profonde de ce qu’est le péché, suivie du repentir et de la croyance, n’a tout simplement pas de consistance spirituelle. « Il est curieux que, pour contrebalancer la critique de ces vingt dernières années, on a fait de la foi une affaire de plus en plus personnelle […] L’idée, presque obsessionnelle, de l’épanouissement personnel dans la foi aux traditions est entretenue par ce slogan : “parvenir à connaître Dieu”. Nous pourrions nous demander si, peut-être, il ne s’agirait pas là d’une façon de justifier une autre manifestation d’auto indulgence, un modèle de conduite tout à fait adapté au “caractère” de l’ère de la gestion de son for intérieur » (Regele, page 40).
Jésus prenait soin de ceux qui avaient besoin de guérison ou d’aide. Il a guéri les malades (Luc 7 :22). Il a porté le fardeau de ceux qui ployaient sous le joug (Matthieu 11 :28-29). Mais Il n’apporta pas un Évangile « d’auto indulgence », ni de « rébellion contre la loi ». Il enseigna la vraie liberté sous la « loi de liberté » (Jacques 1 :25).
Mettez-vous réellement votre vie en conformité avec le message du Christ ? Demandez-vous à Dieu de vous conduire à la repentance ? Produisez-vous « du fruit digne de la repentance » dans votre vie (Matthieu 3 :8) ? Prêcher la repentance et la foi faisait partie de la véritable mission accomplie par le Christ – qu’Il a également confiée à Son Église.
Dans la première décennie du début du vingtième siècle, beaucoup d’Églises étaient confuses quant à leur but. Lorsque des Églises demandent à leurs congrégations de faire marche arrière par rapport à ce qu’elles connaissent, elles reçoivent une avalanche de protestations, comme l’auteur Brian McLaren, le fait remarquer. « Les réclamations varient en passant de la logique à l’incohérence et au veto réciproque. C’est trop ennuyeux. C’est trop léger. C’est trop superficiel. C’est trop profond. C’est trop intellectuel. C’est trop émotionnel. C’est trop contemporain. C’est trop traditionnel. C’est trop passif. C’est trop actif. C’est trop contraignant. C’est trop facile » (The Church on the Other Side, page 43).
Des « méga-églises » s’intéressent maintenant à ceux qui cherchent un mélange dynamique de fraternité et de programmes de soutien de groupe, dans une ambiance informelle. On réalise, aujourd’hui, que ces institutions finissent par attirer du monde – mais elles ne parviennent pas à attirer de véritables disciples. À Colombus, dans l’état de l’Ohio, le commentateur radio Bob Burney illustre bien ce phénomène dans sa rubrique sur www.townhall.com : « Si vous voulez simplement attirer du monde, le modèle du “demandeur sensible” produira des résultats. Si vous recherchez de solides disciples du Christ, sincères et matures, ce sera un échec » (À Shocking Confession from Willow Creek Community Church, 30 octobre 2007).
Dans le même temps, des « mini-églises » éparpillées prolifèrent à une vitesse étourdissante. Selon le chercheur Mark J. Penn, il y aurait presque dix milles religions autour du globe, et deux ou trois nouvelles qui naissent chaque jour. La plupart sont des mouvements marginaux issues d’organisations plus importantes. « Les Américains constatent tous les jours la popularité croissante des méga-églises – ces organisations tentaculaires qui fournissent tout : de la liturgie au rafting pour les adolescents – mais dans le monde entier, c’est le contraire qui se passe. Ce sont les mini-églises qui sont en plein essor : petites, et apparemment bizarres, des nouveaux groupes de fidèles intensément actifs » (Microtrends, page 312). Tandis que les nouvelles organisations religieuses ne cessent de se morceler et de proliférer, la confusion continue d’augmenter à propos de la définition et du but de l’Église.
Heureusement, vous n’avez pas besoin de douter quant au rôle de la véritable Église de Dieu actuelle. En cette période où tout change rapidement, soyez assuré que la véritable Église de Dieu, fondée par Jésus-Christ, accomplira sa mission, jusqu’à ce qu’Il revienne (Apocalypse 1 :7). Cette tâche ne consiste pas à faire de la surenchère sociale « tendance » et des activités distrayantes à la mode, ni des hérésies destructrices. Elle consiste à proclamer au monde la bonne nouvelle de l’établissement du Royaume de Jésus-Christ (Matthieu 24 :14). Elle doit également être une « trompette d’avertissement », audacieuse, qui claironne la repentance et le changement spirituel. Comme le prophète Ésaïe l’a écrit : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés » (Ésaïe 58 :1).
Voilà ce que l’Église, fondée par le Christ, continuera à faire, en ce vingt-et-unième siècle, tout comme elle l’avait fait au commencement. Faites-vous partie de cette Église ?