Ne mangez pas les éboueurs de la planète | Le Monde de Demain

Ne mangez pas les éboueurs de la planète

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Pourquoi Dieu a-t-Il interdit de manger certains aliments ? Est-Il un Créateur capricieux ? Pourquoi a-t-Il jugé utile de nous donner ces instructions ? Existe-t-il un fondement rationnel et logique, qui justifie que les Écritures proscrivent certains aliments, impropres à la consommation humaine ?

Après la liste des animaux terrestres comestibles, la seconde partie des instructions divines sur l’alimentation concerne les créatures aquatiques. Dans le livre du Lévitique, nous lisons : « Voici les animaux dont vous mangerez parmi tous ceux qui sont dans les eaux. Vous mangerez de tous ceux qui ont des nageoires et des écailles, et qui sont dans les eaux, soit dans les mers, soit dans les rivières […] Vous aurez en abomination tous ceux qui, dans les eaux, n’ont pas des nageoires et des écailles » (Lévitique 11 :9, 12).

De nombreuses raisons, parfois fantaisistes, ont été avancées pour expliquer ces directives. Certains étudiants de la Bible reconnaissent que la consommation d’aliments impurs peut être nuisible à la santé (Expositor’s Bible Commentary, 1990), d’autres insinuent que les créatures sans nageoires ni écailles ressemblent à des serpents et sont, par conséquent, répugnantes (Interpreter’s Bible, 1953). Une autre source déclare que, selon les Écritures, les animaux « impurs » qui habitent dans les profondeurs, symbolisent la vie dans le péché et les souillures, et les nageoires symbolisent les prières qui devraient nous « sortir » de telles situations (The Bible Commmentary, Scribner, 1971). Mais les découvertes scientifiques révèlent des détails beaucoup plus importants, qui nous montrent la sagesse et le bien-fondé des instructions divines pour une alimentation saine.

Les « poissons purs », selon la Bible, sont des créatures qui se déplacent généralement en nageant. La plupart des poissons, dits « impurs », sont soit des habitants des profondeurs, soit des prédateurs qui font office « d’éboueurs ». L’interdiction de manger des poissons sans écailles nous protège des substances toxiques qu’ils sécrètent. Un manuel de l’U.S. Navy commente : « Tous les grands poissons dont la chair est toxique […] n’ont habituellement pas d’écailles […] Mais à la place, ces poissons venimeux sont couverts de poils, de piquants, d’épines acérées, d’épines dorsales, ou sont enfermés dans une carapace osseuse. Certains ont une peau lisse sans épine dorsale ni écailles » (Survival on Land and Sea, 1944. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article).

Beaucoup d’animaux marins, classés comme venimeux (4 sortes de requins, 58 raies, 47 poissons chats, 57 rascasses, 15 poissons crapauds, etc.), n’ont pas vraiment d’écailles (Caras, Venomous Animals of the World, 1974). Les anguilles – prédateurs et charognards nocturnes qui se nourrissent de « pratiquement tout type de nourriture, morte ou vivante » – sont aussi à considérer comme impures (International Wildlife Encyclopedia, 1990). Le sang de l’anguille contient une substance toxique « qui peut être dangereuse au contact des yeux ou d’autres muqueuses » (Encyclopedia of Aquatic Life, 1988).

Les directives bibliques ont été données pour nous indiquer les poissons que l’on peut consommer sans danger. Mais nous devons quand même prendre certaines précautions – il faut que les poissons purs soient suffisamment cuits, avant d’être consommés. Du poisson cru (comme le sushi ou le sashimi), ou du poisson insuffisamment cuit peut transmettre certaines sortes de vers parasites et de ténias (Black, Microbiology, 1993).

Un but différent

Les crustacés, qui n’ont ni nageoires ni écailles, sont proscrits par les lois bibliques alimentaires. Mais, pourquoi le homard, le crabe, l’écrevisse et la crevette grise, considérés comme des mets délicats dans certaines régions du monde, sont-ils interdits ? La réponse est relative à leur fonction écologique, pour laquelle ils ont été créés.

Le homard est un animal nocturne (Encyclopedia Americana, 1993). C’est un prédateur et un animal nécrophage, il se déplace sur les fonds rocheux (Encyclopedia of Aquatic Life), et se nourrit d’animaux morts, de débris ou d’autres organismes (Encyclopedia Britannica, 1995). Il a de longues antennes, et de minuscules capteurs, ressemblant à des poils, sur tout le corps « capables de détecter des molécules chimiques spécifiques dans l’environnement (dégagées par des organismes en décomposition), qui permettent au homard d’identifier et de localiser sa nourriture » – même dans le noir (New Standard Encyclopedia, 1993) ! On a observé des homards qui enterraient un poisson mort, et qui le déterraient ensuite pour le manger (International Wildlife Encyclopedia).

Les crabes sont considérés comme des « éboueurs professionnels » et des animaux « nécrophages » qui mangent presque tout. Le crabe préfère le poisson mort, mais il mangera tout type de charogne, « de chair morte en putréfaction [décomposition] » (International Wildlife Encyclopedia). Le jour, la crevette grise, un petit « cousin » du crabe et du homard, vit dans la vase ou dans les fonds sablonneux des baies et des estuaires, un peu partout dans le monde. Mais elle devient active la nuit comme prédateur et animal nécrophage, et elle « mange les détritus qu’elle trouve sur le fond [animaux morts et éléments en décomposition] » (Encyclopedia of Aquatic Life).

Ces animaux ont tous été créés dans un but écologique très important. Ils sont, par nature, les « collecteurs d’ordures » ou les « éboueurs » des fonds des lacs, des rivières, des bords de mer, des baies et des océans. Ils n’ont pas été créés pour servir de nourriture aux êtres humains. Cela explique aussi, pourquoi manger des crabes, des écrevisses, des escargots et des crevettes grises, qu’ils soient crus, marinés ou insuffisamment cuits, présente un risque important d’infections parasitaires comme la douve du foie [un ver hématophage], qui frappe plus de 80% des populations rurales en Asie du sud-est (Black).

Le danger des mollusques bivalves

Les palourdes, les huîtres, les moules et les coquilles Saint-Jacques ont aussi été créées pour des raisons importantes et logiques, qui expliquent pourquoi Dieu les a classées comme des aliments impurs et impropres à notre alimentation. On trouve ces créatures dans les lacs, les cours d’eau et les régions côtières, un peu partout dans le monde, où elles jouent un rôle bien précis. En tant que mollusques filtreurs et sédentaires, ils filtrent de grandes quantités d’eau à l’aide de leurs branchies couvertes de mucus, lesquelles retiennent les particules nutritives (silt, débris de plantes, bactéries, virus) dont ils se nourrissent (Encyclopedia Americana, “Mollusks”). Par conséquent, « les moules et les autres animaux qui se nourrissent de particules microscopiques, sont les ultimes éboueurs de la mer » (International Wildlife Encyclopedia). Ces organismes filtreurs sont « les aspirateurs » du milieu aquatique. Leur rôle est de purifier l’eau.

Après avoir saisi pourquoi Dieu créa les coquillages, la raison pour laquelle ils sont impurs devient évidente. De même qu’il ne vous viendrait pas l’idée de faire un repas avec le contenu du sac de votre aspirateur, des éléments retenus par le filtre de la hotte aspirante de votre cuisine, ou du contenu de votre fosse sceptique, vous devriez également réfléchir avant de manger des coquillages, car ils présentent un danger sérieux pour la santé ! Leur mode de nutrition est « idéal pour traiter les eaux usées à forte concentration bactérienne », et ils sont également dotés de la faculté à collecter, et à concentrer des virus pathogènes, des métaux lourds et des toxines produites par le plancton (International Wildlife Encyclopedia, Black).

Le risque de maladie est-il vraiment sérieux ? L’agence de sécurité sanitaire américaine, la Food and Drug Administration, a déclaré que « les huîtres, les palourdes et les moules crues – très prisées des gourmets – sont responsables de 85% des maladies causées par la consommation des fruits de mer » (FDA Consumer, juin 1991). Les manifestations de choléra, de typhoïde, de l’hépatite A, du virus de Norwalk (gastroentérite), des salmonelles et des intoxications paralysantes ne sont que quelques exemples des problèmes sanitaires, liés à la consommation de ces mollusques (U.C. Berkeley Wellness Letter, février 1994).

Notez que les femmes enceintes, les personnes âgées et les « individus dont le système immunitaire est affaibli par certaines maladies (cancer, diabète et sida) devraient […] éviter de manger et de toucher des fruits de mer crus » (Consumer Research, juillet 1993). Ces situations dangereuses et potentiellement mortelles pourraient être évitées, simplement en connaissant et en observant les lois bibliques, qui nous interdisent de manger des créatures aquatiques qui n’ont ni écailles ni nageoires.

Des oiseaux aux insectes

Les oiseaux, les insectes et les reptiles sont la dernière catégorie d’êtres vivants mentionnés dans le code biblique. Tous les oiseaux impurs sont essentiellement des rapaces et des charognards, comme le vautour et la mouette (Lévitique 11 :13-19 ; Illustrated Bible Dictionary, volume 1, 1980). Les oiseaux carnivores jouent un rôle important de régulation des populations animales. Mais comme ils mangent la chair et le sang de leurs proies – ou des charognes – ils peuvent aussi transmettre des maladies. Les oiseaux prédateurs, qui mangent du poisson, concentrent dans leur corps un taux élevé d’éléments chimiques toxiques. La plupart de ces oiseaux ne représentent pas l’essentiel du régime alimentaire des êtres humains.

Les reptiles sont également impropres à notre consommation (Lévitique 11 :29-30, 42-43). En ce qui concerne les insectes, seuls ceux de la famille des sauterelles sont autorisés (versets 21-23). Ces créatures se distinguent par de « longues pattes postérieures pour sauter » (Expositor’s Bible Dictionary), et étaient, historiquement, une source de nourriture au Moyen-Orient.

Les lois diététiques ont-elles été abolies ?

Les lois bibliques concernant la diététique sont simples, rationnelles, pratiques et profondes. Longtemps avant que les êtres humains ne découvrent les détails des maladies causées par des microorganismes, le cycle de vie des parasites ou l’écologie en général, Dieu avait déjà révélé des principes efficaces, destinés à protéger l’environnement, garantir une nourriture saine et sans danger, et prévenir le développement des maladies, au profit de ceux qui respecteraient ces instructions. Le but et les bienfaits de ces directives bibliques ont, de temps à autre, été reconnus au cours de l’Histoire. Récemment, un érudit observa : « La plupart des lois ont été données dans un but de santé publique […] les lois ont été merveilleusement conçues par Dieu pour la bonne santé générale de la nation » (Expositor’s Bible Commentary, 1990, pages 529, 569).

Puisque ces lois sont si logiques et bénéfiques pour l’humanité, d’où vient l’idée qu’elles auraient été abolies ? Pourquoi les chrétiens, qui disent croire à la Bible, semblent être les premiers à affirmer que ces lois sont abolies ? La réponse se trouve dans l’interprétation que l’on fait des Écritures, notamment Marc 7 et Actes 10. L’étude de la « preuve » est instructive.

Dans Marc 7, les Pharisiens demandèrent à Jésus pourquoi Ses disciples ne se lavaient pas les mains avant de manger, conformément à la tradition des anciens. Certaines traductions bibliques ajoutent quelques mots à la réponse de Jésus, au verset 19, qui laissent entendre qu’Il aurait aboli les lois diététiques. Mais ces mots ne se trouvent pas dans le texte original grec. Ces traducteurs font dire à Jésus ce qu’Il n’a jamais dit. En fait, la mise au point du Christ souligne que, les impuretés qui pourraient entrer dans le corps humain, par voie orale, ne peuvent pas souiller spirituellement une personne, puisqu’elles ne peuvent pas entrer dans son cœur pour influencer les attitudes (versets 18-23). Ces impuretés passent par le système digestif, avant d’être éliminées. Ce chapitre ne traite pas des viandes pures et impures, ni des lois diététiques (pas plus que Matthieu 15 :10-20, qui consigne le même événement).

Actes 10 rapporte une vision, qui aida l’apôtre Pierre à comprendre les plans de Dieu pour la croissance de Son Église. Dans cette vision, des animaux impurs lui ont été présentés, et par trois fois une voix lui demanda d’en manger. À chaque fois, il refusa inflexiblement, parce qu’il était convaincu que c’était mal (versets 13-16). Notez qu’il est question ici du même Pierre qui aurait, supposément, entendu Jésus abolir les lois diététiques (Marc 7 :2), et qui fut entraîné par le Christ pendant trois ans et demi – or dans ce passage, il considère toujours qu’il ne faut pas manger d’animaux impurs ! Pendant qu’il essayait de comprendre la signification de cette vision (Actes 10 :17), trois hommes parmi les Gentils frappèrent à sa porte, pour lui demander de venir expliquer l’Évangile (versets 21-27). Normalement, l’apôtre Pierre n’aurait pas dû s’associer avec ces hommes, qui n’appartenaient pas à la communauté juive, car les Juifs considéraient les païens comme « impurs ».

Lorsque l’apôtre Pierre eut assemblé toutes les pièces de ce petit puzzle, il en conclut : « Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur » (verset 28). Il avait compris que Dieu souhaitait que l’Évangile soit aussi porté aux Gentils, et qu’ils puissent entrer dans l’Église au même titre que les Juifs. Il n’a pas conclu, ni dans ce chapitre, ni ailleurs dans le Nouveau Testament, que les lois diététiques avaient été abolies. Cette soi-disant preuve n’existe tout simplement pas ! Ni Jésus-Christ, ni l’apôtre Pierre n’ont aboli les directives données par Dieu.

Des arrière-pensées ?

Si la preuve que le Christ et les apôtres ont, prétendument, aboli les lois diététiques est si faible – en réalité, elle est même inexistante – d’où vient cette idée qui circule si largement au sein de la communauté chrétienne ? Les indices se trouvent dans les facteurs sociaux, politiques et religieux, qui ont influencé les doctrines de l’Église au 2ème siècle apr. J.-C. (Dr. Samuele Bacchiocchi, From Sabbath to Sunday, 1977, chapter 2).

Il est généralement admis que les premiers chrétiens continuèrent à observer de nombreuses lois dites de Moïse – qui ne sont, en réalité, que les enseignements bibliques (Luc 4 :16 ; Gibbon, Decline and Fall of the Roman Empire, chapter 15). Cependant, comme un nombre croissant de Gentils entraient dans l’Église, il faillait faire face à un fort climat d’antisémitisme, qui se répandait dans l’Empire romain, à cette époque. Suite aux attaques des auteurs latins et grecs, qui tournaient les coutumes juives en dérision, « beaucoup de chrétiens se détachèrent du judaïsme » (Bacchiocci, page 185).

De nombreux païens, convertis au christianisme, tentèrent de se « différencier radicalement » de tout ce qui pouvait s’apparenter au judaïsme. Ils cherchaient à se distinguer et à se détacher des Juifs. Afin de tenter de se créer une nouvelle identité, ils commencèrent à substituer de nouvelles coutumes (empruntées pour la plupart à la culture païenne environnante) aux pratiques bibliques (dites juives) (Bacchiocchi, chapter 2 ; Durant, Caesar and Christ). Cela incluait le remplacement du sabbat par le culte du dimanche, la Pâque par les Pâques et, très probablement, l’abolition des lois diététiques. Comme le fit remarquer Bacchiocchi, les premiers écrivains « chrétiens » développèrent des façons très originales d’interpréter les Écritures, pour tenter d’établir un fondement biblique à leurs nouvelles pratiques. Ils cherchaient aussi à discréditer les pratiques juives, décrites dans la Bible (page 183).

Pour l’éternité

L’une des conséquences malheureuses du non-respect des lois diététiques, éclata au 2ème siècle apr. J.-C., qui fut une période trouble pour les populations. Des millions de gens souffrirent et périrent par suite des maladies, qu’ils contractèrent en mangeant des aliments, que Dieu avait déclarés impurs à la consommation.

L’affirmation biblique, selon laquelle Satan a séduit le monde entier (Apocalypse 12 :9), a été, d’une manière ou d’une autre, passée sous silence ou délibérément oubliée. La supercherie consiste, entre autre, à faire croire aux gens que les instructions théologiques, rationnelles et bénéfiques relatives à l’alimentation, que Dieu donna à Israël, afin que ce dernier soit une nation modèle pour le reste du monde, ont été abolies et ne sont plus valables.

Mais cette situation changera bientôt. Lorsque Jésus-Christ reviendra sur cette terre, pour le « rétablissement de toutes choses » (Actes 3 :20-21), y compris des lois diététiques qui se trouvent dans la Bible. Les prophéties d’Ésaïe 65 :1-10 et 66 :15-20 révèlent qu’à Son retour, le Sauveur de l’humanité rectifiera les fausses idées sur ces lois bénéfiques que, ni Lui ni personne d’autre, n’a abolies. Les gens apprendront alors pourquoi Dieu a établi Ses lois, et ils jouiront des bénédictions d’une vie en harmonie avec ces principes divinement inspirés (Ésaïe 2 :2-3). La Bible révèle aussi que, lorsque ce rétablissement aura lieu, il durera aussi longtemps que les êtres physiques auront besoin de règles pour contrôler leur comportement physique (Ésaïe 9 :5-6) !

Heureusement, vous n’avez pas besoin d’attendre le second Avènement du Christ, pour commencer à observer les instructions de votre Créateur. Vous pouvez commencer dès aujourd’hui. Ceux dont l’esprit a été ouvert à la véritable signification des Écritures, auront l’opportunité de partager ces principes importants avec toute l’humanité (Ésaïe 30 :20-21).

Ceux qui apprennent et mettent en pratique la façon de vivre divine, règneront avec Jésus-Christ, dans le Royaume de Dieu, qui sera établi sur cette terre (Apocalypse 11 :15 ; Daniel 2 :44). Les lois diététiques font parties du plan de Dieu pour notre bien-être. Elles s’appliquent encore aujourd’hui, et elles seront des instructions fondamentales pour vivre en bonne santé dans le Monde de Demain.

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